Les cadres placent l’équilibre vie pro-perso et l’épanouissement au cœur de leurs priorités professionnelles. Si le freelancing séduit encore, la sécurité du salariat reste une valeur refuge. Découvrez les tendances et aspirations des cadres face aux évolutions du travail.
Selon une enquête IFOP, menée auprès de 1022 personnes, représentatives de la population cadre du privé âgée de 18 ans et plus, en décembre 2022 : les cadres envisagent leurs enjeux professionnels à cinq ans avec un équilibre vie privée – vie professionnelle (55%), épanouissement au travail (54%) et respect des valeurs RSE (20%). 56% estiment que leur travail est rémunéré à sa juste valeur et ils ont davantage confiance dans leur capacité d’obtenir des augmentations cette année. 40% des interviewés se déclarent prêts à quitter leur entreprise si les conditions négociées ne les satisfont pas totalement, contre 43% qui resteraient dans leur entreprise malgré tout. L’activité de freelance est toujours considérée par 75% des cadres comme étant adaptée aux attentes actuelles des actifs, et par 59% comme octroyant beaucoup de liberté. Toutefois, si le freelancing demeure majoritairement bien évalué, il fait cette année et sans surprise moins consensus auprès des cadres (61%). Cet éloignement est renforcé par le contexte économique et social actuel, qui incite les cadres à miser davantage sur la sécurité du salariat. Malgré tout, 25% des cadres ont songé démissionner de leur emploi ou d’un précédent pour se lancer à leur compte. Chez les moins de 35 ans, cette tendance est plus forte : 35%. Près d’un tiers (29%) des cadres se disent par ailleurs intéressés pour expérimenter le statut de freelance dans les années à venir (un chiffre qui monte à 38% chez les moins de 35 ans et surtout à 48% parmi ceux qui ont démissionné ou commencé à organiser une démission).
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